Cette affaire est centrée sur la responsabilité internationale du Guatemala de restreindre la liberté d'expression des communautés indigènes par la non-reconnaissance de leurs radios communautaires et la persécution pénale de leurs opérateurs. La sentence souligne l'absence de licences nationales pour l'exploitation de ces radios et les poursuites pénales injustes à l'encontre de leurs opérateurs, considérant ces actions comme des violations des droits de l'homme en vertu de la Convention américaine. La Corte ordonne des mesures de réparation, y compris la reconnaissance juridique des radios communautaires autochtones et des compensations pour les dommages causés.