Cet article se penche sur la dynamique complexe des genres au sein des réseaux Zenzeleni à Mankosi, en Afrique du Sud. Il offre une nouvelle perspective sur la participation, en examinant qui participe et comment. À l'aide d'un cadre féministe, incluant la théorie du constructionnisme social et l'intersectionnalité, il analyse les injustices à plusieurs niveaux qui affectent les choix, l'action et l'appropriation des femmes. À travers des entretiens et des discussions avec des femmes locales et des personnes associées aux réseaux Zenzeleni, l'étude révèle que les dynamiques de pouvoir liées au genre persistent au sein du réseau communautaire. Malgré le rôle crucial des femmes dans le fonctionnement du réseau, leurs contributions sont souvent reléguées aux responsabilités domestiques, ce qui entraîne un manque de reconnaissance et de représentation de leur travail.